En République du Congo, l’état des
lieux des équations allométriques de biomasse établies en forêt naturelle ne
permet de mettre en évidence aucun travail scientifique sur des modèles allométriques qui répondent aux exigences du mécanisme
REDD+.
Les seules équations allométriques qui existent sont restreintes à quelques espèces de plantations avec des échantillons réduits.
Dès lors, il subsiste un déficit patent d’outils adaptés aux besoins des porteurs de projet REDD+, ce qui justifie l’établissement d’équations allométriques d’estimation de la biomasse en forêt naturelle au Congo.
Les seules équations allométriques qui existent sont restreintes à quelques espèces de plantations avec des échantillons réduits.
Dès lors, il subsiste un déficit patent d’outils adaptés aux besoins des porteurs de projet REDD+, ce qui justifie l’établissement d’équations allométriques d’estimation de la biomasse en forêt naturelle au Congo.
En effet, les forêts de la République
du Congo sont reconnues pour accomplir plusieurs fonctions de services écosystémiques,
en particulier le service de
régulation du cycle du carbone mondial.
Pour optimiser ces fonctions, dans le
cadre du mécanisme REDD+, il faut décider d’un système de mesure et de suivi du
carbone afin de lutter contre les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et
d’évaluer les conditions d’adaptation de ces forêts aux changements
climatiques.
Mais cela nécessite de disposer des outils techniques clés répondant aux exigences du mécanisme REDD+, notamment des équations allométriques de biomasse.
Mais cela nécessite de disposer des outils techniques clés répondant aux exigences du mécanisme REDD+, notamment des équations allométriques de biomasse.
Aujourd’hui, des équations
allométriques pantropicales de biomasse
et bien d’autres encore sont abondamment utilisées en République du
Congo à défaut des équations de biomasse locales appropriées (taille de
l’échantillon, gammes de diamètres et d’espèces, types forestiers, etc.).
Toutefois, l’utilisation d’équations allométriques locales de biomasse adaptées aux différents types de forêts est recommandée par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
C’est en rapport à cette recommandation, que fort justement le Congo s’est décidé de s’orienter vers l’établissement des équations allométriques locales de biomasse.
Cela signifie que le pays devrait s’investir pleinement à aider à mettre à la disposition des porteurs de projet REDD+, notamment les gestionnaires forestiers, des modèles précis d’allométrie des arbres adaptés à leur projet.
Toutefois, l’utilisation d’équations allométriques locales de biomasse adaptées aux différents types de forêts est recommandée par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
C’est en rapport à cette recommandation, que fort justement le Congo s’est décidé de s’orienter vers l’établissement des équations allométriques locales de biomasse.
Cela signifie que le pays devrait s’investir pleinement à aider à mettre à la disposition des porteurs de projet REDD+, notamment les gestionnaires forestiers, des modèles précis d’allométrie des arbres adaptés à leur projet.
Malheureusement, la question des
équations allométriques de biomasse au Congo reste toujours d’actualité et plus
encore très préoccupante.
Cela est d’autant plus préoccupant que l’on se demande avec quoi allons-nous alimenter les outils stratégiques et techniques de la REDD+ au niveau national que sont le Scénario de référence et le Système MRV.
Cela est d’autant plus préoccupant que l’on se demande avec quoi allons-nous alimenter les outils stratégiques et techniques de la REDD+ au niveau national que sont le Scénario de référence et le Système MRV.
Nonobstant les efforts qui ont été
consentis jusqu’ici pour répondre à la problématique nationale sur les
équations allométriques, le Congo doit faire encore un peu plus pour montrer
son intérêt et sa volonté à développer des mécanismes nationaux en phase avec
les bonnes pratiques du processus REDD+ éditées par le GIEC.
Le pays devrait pour ainsi dire poursuivre le travail sur les équations allométriques de biomasse amorcé par la COMIFAC dont il est partie prenante, mais sur une grande échelle locale.
Le pays devrait pour ainsi dire poursuivre le travail sur les équations allométriques de biomasse amorcé par la COMIFAC dont il est partie prenante, mais sur une grande échelle locale.
Géraud Sidoine Mankou
Laboratoire de Botanique et Ecologie
végétale, Faculté des Sciences et Techniques, Université Marien NGOUABI (UMNG).
BP : 69, Brazzaville Congo.
Tél. : (+242) 06 699 64 81
E-mail : geraud_h@yahoo.fr
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire