Comme tout le monde devrait le
savoir, en dépit de l’adoption de l’Accord de Paris en décembre 2015 et de son
rapide entrée en vigueur l’année dernière, de nombreux points restent encore en suspens, sans oublier la lancinante
question de la mise en œuvre de l’Accord,
notamment la question des financements des NDC et du suivi du respect de
nombreux engagements pris par les pays.
Dans ce contexte, le
Groupe de Travail Climat de la COMIFAC (GTCC), qui réunit sur une base
régulière les Points Focaux Climat et négociateurs de la sous-région Afrique
centrale (Espace COMIFAC) est l’organe
technique majeur qui aide les Etats à
définir les positions communes de la sous-région et qui joue
un rôle essentiel.
Cette fois- ci, ses
travaux ont eu lieu à Kigali, République du Rwanda du 9 au 11 mars 2017.
Elle a connu la
participation des experts de la société civile congolaise, gabonaise et
équato-guinéenne.
Dans ce cadre, il était question de faire le point sur les
principales conclusions de la dernière COP 22 tenue à Marrakech en 2016 et les positions actuelles des
différents groupes de négociation ainsi que celles des Etats de la sous-région sur les questions
restées en suspens ; questions ouvertes à discussion lors du prochain
round de négociations prévu à Bon en Allemagne avant la COP 23 qui se tiendra
dans la même ville sous la présidence des îles Fidji en novembre prochain.
Cette réunion a également mis l’accent sur le processus de mise en œuvre
de l’accord historique de Paris, décidé durant la COP21.
Parmi
les grandes réussites de cette réunion du GTCC, il est intéressant de constater que les participants ont élaboré une feuille de route pré et post COP
23 ; et préparé des soumissions ou
positions communes des Etats des pays COMIFAC, après de travaux en sous-groupes
sur plusieurs sujets, notamment les questions relatives aux modalités,
procédures et lignes directrices pour le cadre de la transparence pour l'action
et de soutien visés à l'article 13 de l'Accord de Paris (i), aux indications
supplémentaires par rapport à la section d'atténuation de la décision 1/ CP.21
sur les caractéristiques des contributions déterminées au niveau national,
comme indiqué au paragraphe 26, à
l'information pour faciliter la clarté, la transparence et la compréhension des
contributions définies au niveau national,
la comptabilisation des Contributions Définies au niveau National, des
Parties comme indiqué au paragraphe 31, les directives supplémentaires en relation avec la
communication d'adaptation, y compris, entre notamment, en tant que composante
des contributions déterminées au niveau national, visée à l'article 7,
paragraphes 10 et 11, de l'Accord de Paris (ii), et les questions relatives à l'article 6 de
l'Accord de Paris (iii).
Enfin, cette réunion s’est
terminée sur une note d’espoir au regard de la bonne volonté affichée par la
majorité des participants à soutenir
l’objectif REDD+ dans les négociations internationales sur le climat.
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une vue de quelques participants |
Prochain rendez-vous avant la
COP 23 pour faire le point sur les négociations de Bon et poursuivre la
préparation de la COP 23.
Nous tenons à remercier le
Secrétariat Exécutif de la COMIFAC et le Projet
Régional REDD+ pour nous avoir donné l’opportunité à la société civile de contribuer à définir
les positions des pays de la sous-région sur des questions qui dépassent
concernent toutes les parties prenantes.
Fait le 23
mars 2017 à Brazzaville, Brice
Sévérin PONGUI, représentant de la société civile congolaise à la dernière
réunion du GTCC, Directeur exécutif de l’Institut Cerveau Vert 2063.
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